Wiki Sora no Otoshimono
Advertisement
Shogi

Le shogi (将棋, littéralement « jeu d'échecs des généraux ») est un jeu de société combinatoire abstrait traditionnel japonais, se rapprochant du jeu d'échecs occidental, et opposant deux joueurs.

Règles[]

Le jeu se déroule sur un tablier (将棋盤, shogiban) de 9 cases sur 9 de couleur uniforme. Les caractères physiques (dimensions, fabrication) se rapprochent beaucoup de celles du goban.Chaque joueur joue l'un après l'autre. Le but est de prendre le roi adverse.À chaque tour, un joueur peut soit déplacer une pièce, soit « parachuter » une pièce prise sur la surface de jeu. Les pièces se déplacent selon leur type. Si une pièce s'arrête sur une case occupée par une pièce adverse, cette pièce est prise.Contrairement au jeu d'échecs, les pièces prises sont mises en réserve. Celui qui les a prises pourra les remettre en jeu à son profit ultérieurement (les « parachuter »). Le parachutage introduit du dynamisme dans le jeu puisque les joueurs peuvent parachuter les pièces capturées à tout moment soit pour menacer l'adversaire, soit pour renforcer leur défense. Le parachutage explique l'aspect particulier des pièces du shōgi. Potentiellement utilisables par les deux joueurs, elles ne se distinguent pas par leur couleur, mais par la direction vers laquelle elles pointent.Si une pièce menace le roi, il y a « échec » (王手, ōte). L'échec n'est pas annoncé, comme au jeu d’échecs occidental (sauf entre amateurs traditionnellement). Si l'adversaire ne s'en aperçoit pas, on peut prendre le roi et gagner la partie. Si aucune parade n'est possible, le joueur est « échec et mat » ou « mat » (王手詰め, ōte-zume) et a perdu.

Les pièces[]

Presque toutes les pièces au shōgi pouvant être prises et rejouées par les deux joueurs, leur couleur et leur marquage est indistinct pour les deux joueurs. Les pièces sont généralement de forme légèrement trapézoïdale avec un toit indiquant par leur orientation sur le tablier le camp auquel appartient la pièce jouée. Seuls les rois sont différenciés (car traditionnellement il ne peut y avoir deux rois en exercice) par leur nom ou leur abréviation usuelle.Les pièces sont toujours déposées au départ (ou lors d’un « parachutage ») en montrant leur face normale (non promue, et marquée en noir). Toute pièce promue (en dehors du roi et du général d’or qui ne peuvent pas l’être) doit être retournée après le déplacement pour montrer l’autre face, laquelle peut être marquée en rouge (dans les jeux modernisés) ou en noir (si la face normale montre ses deux kanjis traditionnels). La face cachée des rois et généraux d’or (qui ne peuvent pas être promus durant le jeu) est vierge.Les pièces traditionnelles comportent sur leur face normale deux sinogrammes kanji, généralement tracés dans leur forme cursive, et dont le premier indique le type et la valeur de la pièce : plus la pièce a de valeur, plus le sinogramme compte de traits.Les kanjis des pièces en position promues (en généraux d’or ou pions d’or) sont des simplifications cursives successives du même mot 金 (kin) « or » présent dans leur nom complet, le nombre de trait décroissant avec la valeur des pièces.

Toutefois une autre convention pour ces promotions utilise des simplifications du premier idéogramme de la pièce correspondante non promue (sauf pour le pion d’or qui emploie une simplification cursive, étroite, de son premier idéogramme).

Anecdotes[]

  • Ce jeu est célébré le 17 novembre au Japon.

Galerie[]

Advertisement